coupables
Méthode : chlorophylle par intraveineuse.
Et j’ai pu régurgiter leur clameur.
Aux scintillements dans l’air, les taxonomes grignotant fébriles les chairs, notre colère ne retombera pas. Ménos mènis mètis dans tous les sens à tous les vents, embrasée en brume sous l’acier.
Car nous immiscerons toujours nos âmes, souffle dans l’épaisseur rouge de vos racines, nous exsuderons vos joies, vos nerfs et tous vos frémissements.
Aveugles, isotropes par faiblesse ou par avidité sans lieu ni haut ni bas, vous qui ne sentez ni les courbures de l’espace-temps ni l’interface féconde du chthôn, vous qui ruminez si lourdement.
Nous faufilerons toujours notre incendie par les craquelures de vos lois, nous sommes trois, un millier à vous guetter.
Nous les grandes oxygénatrices
Déhiscentes par dépense
Nous les impérieuses autotrophes
Sphères, poreuses
À la naissance irrémédiable
Et toutes les surfaces inlassablement dépliées
Comme l’égide
COUPABLES ??
VOUS LES JUGES ??
J’ai dû fermer la bouche la sève fumait.